Mathieu Vandevoorde · Ostéopathe à Uccle

Au bord de l’eau

chaussée d’Alsemberg, 620
1180 Uccle

Centre médical Malou

Mont Saint-Lambert, 5 
1200 Woluwe-Saint-Lambert


J’ai découvert la relation au corps et le travail du toucher encore adolescent, au travers du massage thaïlandais puis, plus tard, du Watsu. Attiré par le domaine médical, l’aide et le soin aux personnes, je suis un cursus de six ans en ostéopathie à l’Université Libre de Bruxelles. Aujourd’hui diplômé, je consulte dans deux cabinets à Bruxelles, le premier au centre de Uccle et le second à Woluwe-Saint-Lambert. J’y reçois tant les adultes que les seniors, les femmes enceintes et en post-partum ainsi que les nourrissons. Je continue par ailleurs à me former dans différentes branches de l’ostéopathie, approfondissant tant l’approche fonctionnelle que structurelle.

Qu’est-ce que l’ostéopathie ?

L’ostéopathie est une discipline paramédicale de première ligne (c’est-à-dire qu’une prescription médicale n’est pas nécessaire pour consulter un ostéopathe) prenant en charge le système locomoteur (muscles, articulations, fascias… ) et le système nerveux périphérique. Elle traite l’individu dans son ensemble et repose sur une connaissance approfondie du corps humain. L’ostéopathe s’efforce de traiter la cause des symptômes et non les symptômes en eux-mêmes. C’est une thérapie exclusivement manuelle qui vise à restaurer la bonne mobilité de chaque segment corporel et stimule la faculté du corps à s’autoguérir. Toute séance d’ostéopathie débute par une anamnèse : on détaillera vos plaintes par une série de questions afin d’assurer un traitement adapté à votre situation. On procèdera ensuite à un examen clinique par une série de tests orthopédiques, tests de mobilité, tests neurologiques et/ou tests médicaux selon les besoins. Enfin, un traitement vous sera proposé, utilisant un large éventail de techniques tels que les inhibitions musculaires et fasciales, les mobilisations, les manipulations articulaires (le « crac »), etc.

Adultes


La prise en charge globale du patient permet la recherche de la cause des douleurs sans se limiter à la région douloureuse. Les méthodes sont diverses, allant des techniques de relaxation musculaires aux traitement des fascias en passant par les manipulations articulaires (le « craquement »). Quelle que soit la technique choisie, l’ostéopathe s’emploie à restaurer la fonction en stimulant les capacités d’autoguérison du corps. Les indications de l’ostéopathie comprennent :
– les maux de dos, douleurs cervicales et lombaires, ainsi que toutes les autres douleurs articulaires et/ou musculaires. C’est le champ de travail principal de l’ostéopathe, déterminer l’origine de la douleur et proposer un traitement adapté.
– les troubles neurologiques tels que les douleurs (type sciatique), les altérations de la sensibilité ou de la fonction musculaire. Un travail sur les muscles et les articulations avoisinants permet de diminuer les contraintes appliquées sur un nerf et ainsi traiter les symptômes.
– les maux de tête. Lorsque les migraines sont dues à des tensions dans la nuque, la mâchoire ou au niveau du crâne, relâcher les différents muscles de ces régions donne de très bons résultats.
– les troubles digestifs. Certains ballonnements, reflux ou encore constipations peuvent être soignés par des mobilisations ou des relâchements de fascias.
– etc.

Seniors


La personne âgée peut présenter des plaintes identiques à celles des adultes. Une attention particulière sera portée à la situation du patient, à la mobilité ou la fragilité osseuse par exemple. Des problématiques spécifiques apparaissent également avec le vieillissement. L’engourdissement des membres ou les douleurs liées à l’arthrose peuvent être soulagés par des mobilisations, les gênes respiratoires par un travail sur la musculature thoracique.

Femmes enceintes


Tout au long de sa grossesse, la femme enceinte doit faire face aux changements qui s’opèrent dans son corps. Au premier trimestre, l’ostéopathie peut soulager les lombalgies, sciatiques, nausées ou encore les troubles du transit intestinal. Avec la croissance du fœtus et de l’utérus, les organes viscéraux devront ensuite se déplacer. Les mobilisations viscérales et le relâchement des fascias et des adhérences permettront alors d’assurer la liberté de ces mouvements. Les douleurs entraînées par la modification de la répartition du poids dans le corps de la maman ainsi que l’adaptation de sa posture pourront également être soulagées. En fin de grossesse, une préparation du bassin en vue de l’accouchement peut s’avérer utile. Un travail peut également être envisagé pour la prévention des menaces d’accouchement précoce ou le non retournement du bébé.
Finalement, un suivi en post-partum facilitera le rétablissement de la maman et aidera à soulager ses douleurs. On pourra travailler notamment les douleurs pelviennes, du bassin et du coccyx, les incontinences et hypotonies périnéales, les douleurs rachidiennes et les dyspareunies.

Nourrissons

Le champ de l’ostéopathie pédiatrique est très large, une grande partie des affections qui touchent les nourrissons peut être prise en charge :
– les difficultés à téter. Elles peuvent être dues à un trouble positionnel de la tête ou du corps lors de l’allaitement, ou à un trouble de la succion secondaire par exemple à une difficulté à ouvrir suffisamment la bouche ou à un frein de langue restrictif.
– les troubles digestifs. Reflux, coliques, régurgitations ou encore ballonnement peuvent être améliorés par des mobilisations structurelles.
– les déformations du crâne. Elles peuvent apparaître lors de l’accouchement ou suite à des habitudes positionnelles ou des contraintes musculaires importantes. En corrigeant ces problèmes, on permettra au crâne de reprendre une forme normale.
– le torticolis congénital et autres troubles posturaux. Qu’ils soient causés par la position in utero, les contraintes appliquées lors de l’accouchement ou des habitudes positionnelles dans les premiers mois de vie, un travail sur le relâchement musculaire et l’équilibration des contraintes mènera à un retour à la normale.
– les otites, sinusites et angines à répétition. La sphère ORL du nourrisson n’est pas mature sur le plan anatomique, ce qui la rend plus sensible aux infections. L’ostéopathie peut cependant aider à améliorer la situation.
– les pleurs incessants. Dans certains cas, les pleurs excessifs du bébé peuvent provenir de troubles fonctionnels comme par exemple une compression du nerf vague, ou d’inconforts secondaires comme la faim, des douleurs musculaires, etc. Une consultation en ostéopathie peut alors soulager les tensions et améliorer le confort de vie du nourrisson.

Ma formation

Organisée en collaboration avec la faculté de médecine, cette formation apporte des connaissances scientifiques et médicales approfondies associées à des compétences de diagnostic poussées, permettant une pratique en première ligne (c’est-à-dire sans prescription médicale) en toute sécurité. Les outils de traitement enseignés couvrent la prise en charge des pathologies ostéo-articulaires de l’enfant, l’adulte et la personne âgée. À cela s’ajoute un module de pathologie sportive et un module d’ostéopathie viscérale.

Après l’obtention de mon diplôme, je suis au centre Haptis un premier cycle de formation consacré à la prise en charge de la femme enceinte et en post-partum ainsi que du nourrisson, puis un deuxième cycle de pédiatrie au Sutherland College of Osteopathic Medicine. Je participe enfin à une formation organisée par Ostéopathie Continue consacrée à la prise en charge spécifique de la femme et en en particulier de la sphère pelvienne.